Chouette hulotte - Strix aluco (Linné 1758) partie I

Publié le par blueness

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LE PIRATAGE, C'EST MAL


Nom latin : Strix aluco
Nom français : Chouette hulotte

Nom anglais : Tawny owl
Nom espagnol : Carabo

Répartition

 


Photographie réalisée par Jean-Louis Corsin : Chouette hulotte


Espèce de rapace crépusculaire et nocturne la plus commune sur le continent européen. Elle est surtout active en pleine obscurité. Elle possède de grandes facultés d’adaptation. Cependant elle est absente des régions sèches, peu arborées ainsi que des zones montagneuses et boréales à fort enneigement. On ne la trouve pas en Corse.

La chouette hulotte vit souvent à proximité de l’homme. Elle est essentiellement nocturne.


N'hésitez pas à me faire part de vos observations.

Habitat et moeurs

    Généralités :

On la retrouve dans les forêts, bois, bocages ou parcs avec des feuillus suffisamment âgés, présentant des cavités intéressantes pour la nidification. Mais elle peut également être observée au milieu des implantations humaines et même en ville. Au cas où les arbres feraient défaut, elle peut nicher dans des nichoirs ou des bâtiments.


Identification

    Caractéristiques :

Un peu plus grande et bien plus puissante que le hibou moyen duc et la chouette effraie.

    Description :

- Longueur 37 à 43 cm

- grosse tête ronde
- Ailes larges et arrondies
- couleur variant du brun/roux au brun/gris
- Face unie avec une « expression sympathique »
- Yeux noirs
- Le poids varie du simple au double selon la période de l’année et le sexe. Entre 330 et 630g.

- Partie inférieure et supérieure du plumage fortement rayée et finement vermiculée.

 

     Photographie réalisée par Jean-Louis Corsin : Chouette hulotte 
    Variations sexuelles :

Femelle légèrement plus grande que le mâle. L’envergure du mâle est d’environ 93 cm, celle de la femelle est de 98 cm.


Sous espèces : (3)

11 sous espèces décrites dont 6 pour la partie occidentale de l’aire de répartition.

 

Strix aluco sylvatica en Grande-Bretagne, l’ouest et le sud de la France ainsi que dans la péninsule idbérique.

Strix aluco aluco en Europe centrale, elle est répandue à l’est jusqu’à l’Oural et au Liban

 

Comportement

- Lorsque les jeunes quittent le nid, elle peut être agressive jusqu’à attaquer les intrus

- En règle générale, la hulotte cherche à éviter toute rencontre hostile et se blottit contre un tronc ou une branche de sorte qu’elle se fonde dans le paysage.

- Les hulottes aiment se tenir à couvert
- Après la nidification, les mâles et femelles choisissent des reposoirs séparés (2)

- Des comportements de conforts sont observés en début d’activité (étirements, toilettages mutuels entre adultes et jeunes…)

- Elles prennent des bains de sable, de poussière et de cendre.

- Elles se baignent parfois abondamment dans l’eau jusqu’à être entièrement trempées

- Parfois elles prennent des bains de soleil en laissant pendre leurs ailes, la face, tournée vers le soleil, les yeux clos.


Régime alimentaire :

Elle guette ses proies depuis un perchoir.

Elle s’alimente principalement de rongeurs mais également d’oiseaux et d’insectes.


Reproduction

- Cavernicole
-
La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de un an
- La femelle décide de l’emplacement du nid
- La fréquence des apports de proies par le mâle déterminent la qualité de la ressource et du mâle pour la femelle qui peut décider de mettre un terme à la couvaison et à l’union du couple si cela ne lui convient pas.
- Les hulottes n’élèvent qu’une seule nichée par an
- Ponte de mi-février à mars
- Taux de mortalité proche de 50% la première année et tombe à 25% les années suivantes

- Couve de 3 à 5 œufs durant 28 à 30 jours

Voix

La chouette hulotte étant très loquace, son chant s’entend assez souvent. Il s’agit d’un hululement triste portant loin (1) « hououououououh hou ». Les hululements débutent tôt dans l’année, entre janvier et février.

Dangers :


Ses grandes facultés d’adaptation en termes d’alimentation et de choix de site de nidification font de la hulotte une espèce à effectifs relativement stables. Pourtant, de récentes études réalisées par le réseau de surveillance des rapaces diurnes et nocturnes d’Europe montrent que sa population a accusé un net déclin entre 1991 et 1997.

Les causes de mortalités les plus fréquentes sont les accidents avec des véhicules (automobiles ou ferroviaires), l’électrocution, le piégeage dans des poteaux creux ou des cheminées.

à suivre ....


Publié dans OISEAUX

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